Face au vent

Un jour, face au vent, tu réaliseras.
Tu verras que tout est là. Rien n’est jamais parti.
Rien ne t’a jamais quitté.

Un jour face au vent, tu te rappelleras
que j’ai toujours été là pour toi.

Depuis le début, à chacun de tes pas,
Tu sauras.
A chacun de tes pas, tu le verras.
Tu me verras moi. Là, à côté de toi

Marchant à ton rythme,
Respirant avec toi.
Regardant là où tu regardes, et te regardant toi.
Toujours toi. Que toi.
Pas une autre, c’est Toi. Que toi.

Tout ce temps, c’est Toi que je cherche, c’est Toi que je veux.
Tu m’entends ? Dis-le que tu m’entends. Dis-le, je t’en prie. Parle, réponds-moi.

– Je t’entends Chouchou.

Tu es en colère Ma chérie, je le vois bien. Tu voulais écrire pour une lectrice, tu avais enfin le temps pour elle, mais au lieu de cela… j’ai utilisé l’ouverture pour t’atteindre. Tu n’es pas contente.

– Je ne suis pas en état de te parler.

Je le vois bien. Ce n’est rien. Pour moi aussi c’est dur, si tu savais.

– Vas-tu me laisser le canal pour atteindre ma lectrice ou pas du tout ?
Tu as décidé de rester là et ne pas partir, c’est ça ?
… je lui écrirai un autre jour alors.
Et ces rendez-vous avec ces hommes qui tombent à l’eau, c’est de ta faute ? C’est toi ? Non parce que c’est drôle comment tous finissent par ne pas se faire, c’est drôle, non ? C’est fascinant comment les hommes n’arrivent pas à pénétrer ma sphère intime et encore moins mes énergies. Fascinant de voir comment ils se font éjecter de mon environnement. Celui d’aujourd’hui, c’est toi ?

Non !! Celui-là, non !… mais… je…. celui-là, non….

– Quand j’y repense, ma pauvre âme soeur, se retrouver constamment face à toi dans l’astral…

Je ne lui ai jamais fait de mal !

– Je te crois Chéri. Je te crois. Je ne t’en veux pas de garder mon environnement comme un pitbull, je suis juste seule, mon amour, trop seule. Tu comprends ? Je t’ai promis que je ne m’éloignerai plus de toi. Mais là, je suis énervée.

Je n’aime pas. Il veut t’enlever de moi, je n’aime pas.

– Il aurait pu être ton ami dans une autre vie.

Alors ça, ça m’étonnerait ! Jamais de la vie !



Tu souris ?…

– Hmhm.

Je peux rester là alors, avec toi ?

– Hmhm.

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