Se sentir dépassé et se reconstruire

Bonjour à tous et toutes,

Je pense que certains et certaines d’entre vous vivent une épreuve en ce moment, pour des raisons qui vous sont propres. A la base, je n’allais pas faire d’article parce que je suis charrette avec un mémoire à écrire, je dois le rentre dans un mois et la soutenance est dans deux. Je suis super à la bourre, comme à chaque projet d’écriture. Mais je suis aussi touchée de l’épreuve que vous traversez.

Mon côté bisounours aimerait que tout le monde s’en sorte et arrive à gérer ce qui les torture à petit feu.
Bon, je vais commencer à le dire maintenant pour arracher le pansement (comme je sais si bien faire avec les trucs qui fâchent). Il n’y a pas de recette miracle.

Si, je vous jure, j’ai cherché pour moi aussi vous savez ! J’ai vraiiiiment fait chier mes guides pour faciliter les changements et les process, mais il y a rien à faire, là-haut, ils restent butés et ne veulent vraiment pas comprendre qu’il faut que ça bouge avec leurs méthodes à la con.
Si si, moi j’ose le dire sans peur de représailles. Ils sont relou .Là. Aaaah ! ca fait du bien de le dire !!
C’est fou comme j’aime pester après mes guides.

J’ai le droit de râler, vous avez le droit de libérer votre soupape vous aussi. Moi, j’aime pleurer misère, mais misere grave. Cela dure quelques jours, voire semaines parfois. Et puis un jour, par hasard, je me rappelle que comme ils me font chier à ne pas faire ce que je veux comme je veux, il faut que je le fasse moi-même.

Lara m’a demandé dans un écrit si j’avais des doutes moi aussi parfois, en rapport avec ma foi et ce monde qui m’entoure.
Ce n’est pas l’inconnu qui me fait peur. C’est la perdition de moi-même au sein des mondes. Peut-être était-ce cela qu’elle voulait dire.
Avoir des entités inconnues, des mondes, des guerres, de l’horreur, cela peut me faire peur oui. Quelques jours seulement, et puis après, quelque chose en moi prend le relais, et dit « Ok, et alors ? On fait quoi maintenant ? »

Je’hésite sur l’achat d’un macbook pro en ce moment. Je me tate sur le modèle.
Je doute sur mon sujet de mémoire et ne suis pas certaine d’y arriver à temps.
je flippe quand un gros démon me tombe dessus et que je suis en mode oui-oui.
j’ai la trouille de la porte des multiunivers.

Et alors ? Je fais quoi ? Parce qu’il faut que j’agisse. Voilà une vérité. Comment ces points peuvent-ils évoluer si je n’agis pas ? Ce n’est pas Saint glin-glin qui va le faire pour moi.
La peur peut geler, mais il faut prendre conscience que c’est nous qui avons le pouvoir de faire évoluer cette vérité.

Je me suis sentie plein de fois dépassée. J’ai cru que j’allais crever plus d’une vingtaine de fois, et très sincèrement, j’ai eu au total 2 arrêts respiratoires qui ont aboutis sur 2 arrêts cardiaques, mon dernier en date est janvier 2019. Il n’y a pas de recette miracle. Je ne suis pas une miraculée. Cela ne change rien à ma foi ou à mon regard sur le monde. J’essaie simplement de me relever et de rester debout, et j’y arrive plutôt pas mal avec toute leurs conneries, et les miennes au passage.

Je pourrais parler de la mort, de ce qu’il se passe quand le coeur s’arrête et que l’on se sent quitter la terre, mais ce n’est pas là le point essentiel à retenir. Le truc, c’est comment j’ai fait pour me relever ici, et bien, je vais vous redire la même phrase de mon guide qui m’a sauvée, « il faut choisir de vivre ici. »

Pourquoi je vous raconte ça, parce que se relever, c’est choisir de vivre, c’est exprimer qui on est avec force, courage et intention. Des difficultés, on en a tous à différents niveaux. Il n’y a pas de petits ou gros problèmes, il y a ce que nous voyons comme une entrave à notre bien-être, et ce qui nous impacte. Certaines choses nous toucherons plus que d’autres, mais cela nous touche, alors il faut prendre conscience de ce qu’il se passe et se rappeler que nous avons le pouvoir d’agir.

Quand mon guide me rappelle que je détiens le pouvoir de faire battre mon propre coeur, il me rappelle aussi indirectement que j’ai le pouvoir de rester debout et que je suis capable de m’en sortir. On peut changer d’avis. on peut supporter quelque chose et puis ne plus le supporter la seconde d’après. On peut encaisser et puis s’effondrer. C’est OK. Bien sûr que c’est OK. On fait tous ce qu’on peut. On gère et on fatigue aussi. On a le droit d’être fatigué.

La force, ce n’est pas d’être sans faille, c’est de savoir vivre en dépit de toutes les adversités et rester debout.

Je suis debout. Vous êtes debout. C’est merveilleux, non ? On est pire que des cafards ! On ne veut pas crever facilement !! On se transforme en moule et on s’accroche au rocher !

Alors maintenant, se relever ne résout pas notre problème. Par où commencer ?

  • trouver un lieu de repos et ressourcement pour prendre des forces et panser son choc
  • Prendre du recul et revoir les éléments à tête reposée. Recoller les morceaux et voir ce qu’on a raté. Pour agir, il faut être lucide et détaché.
  • faire une tentative d’action et analyser les résultats.

Ne pas avoir peur de l’échec et tenter. Tenter, analyser et recommencer avec un facteur modifié. On se ressource, et on repart.
Est-ce simple ? Non.
Est-ce accessible ? Vous saurez en essayant.
Vous êtes fatigués d’essayer ? Oui mes petits chats, je veux bien vous croire. Mais vous avez un rocher non ? Faites la moule et reposez-vous un peu avant de retenter !

Rappelez-vous : Essayer avec la même approche, de la même manière NE CHANGE PAS le résultat. Ouvrez votre champ des possibles et essayez d’explorer d’autres pistes ou d’autres approches.

On respire, on analyse avec recul, on établit un tracé d’approche, on respire encore et on teste.

Et on ne perd pas l’espoir. Comme on dit, l’espoir fait vivre. Et j’y crois.
Bonne soirée à tous.

4 Comments

  1. Celia

    Coucou Camille.
    Merci pour cet article. Je crois que des fois, je squeeze un peu trop vite la phase repos et pansement, dans mon exigence à toujours faire mieux et avancer.
    Mais comme tu me l’as rappelé on est pas pressé…
    Bises

  2. Bluebird

    Waow waow …. MERCI Camille !

    Je lis et je relis.
    Et je souris, parce que je crois que depuis 3 jours je suis en train de faire ce que tu écris : j’ai un peu fait la moule sur mon rocher… et puis j’ai fait une séance d’accompagnement avec une amie pour retrouver force et confiance intérieures.. et je me suis remise en « chasse » . Je me sens à nouveau debout, en contact avec mes propres ressources, même si ce sont juste de simples ressources d’humaine.

    J’intègre que les Guides sont moins importants que mon Essence, ma Volonté, ma Foi en moi et en la source. Et que si je m’en remets à eux, je fais fausse route intérieurement.

    Je replonge à la recherche des informations et des outils intérieurs qui me manquent pour me sentir à nouveau stable et confiante avec l’invisible.

    Mais pfffiou, c’était dur pour l’ego de perdre complètement confiance avec tout. Une sorte de terrible crise de Foi ( sans manger de chocolat :))

    Je vais lire tes autres articles….encore merci

    Lara

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