Problèmes en série

Durant les 24 dernières heures, j’ai cumulé les problèmes de manière assez improbable. Normalement, je ne les enchaine pas à ce point, mais il faut croire que les énergies ont décidé d’une drôle de synchronicité.

Mon téléphone a rendu l’âme juste avant de mettre le réveil, le soir au coucher. Au final, j’ai dû ressortir mon vieil alcatel à clapet rose chromé. Je l’adore toujours autant, mais j’avoue qu’à l’époque, il n’y avait ni whats’ap, ni mms… ! Retour donc dans les années vintage, avec classe, certes-certes.

Le réveil étant galère et peu réglable, évidemment, je ne me suis pas levée pour aller travailler. Et comme en plus, il y avait des grèves, quand j’ai décidé d’y aller pour l’après-midi, en trotinette (sans assistance automatisé, je précise), les côtes m’ont tuée. Cela fit l’effet d’une étape du Tour de France. Je ne vous relate ni la distance de malade, ni les pentes, encore moins mon début de syncope à la moitié du parcours et de mon retour chez moi dans un bus bondé.

Je n’ai d’ailleurs jamais vu les métros totalement interrompus sur Paris. Jamais. Cela fait bizarre, vraiment. En tout cas, j’avais au moins un soupçon de conscience avant mon défi sportif un peu fou, un orangina et des carrés de chocolats. Bon… Cela n’a pas remplacé le fait que je n’avais pas mangé depuis la vieille au soir mais ça m’a sauvé dans le bus.

Au final, mon escapade a duré la moitié de l’après-midi. L’aventure a été avortée, parce qu’à un moment, il faut admettre que l’on n’y arrivera pas, peu importe les efforts que l’on fournit. On peut choisir aussi de ne pas s’obstiner, et abandonner une bataille. On peut rentrer chez soi, parce qu’on a toutes les raisons de croire que c’est mieux pour soi.

J’ai finalement opté pour ranger ma cuisine qui voit enfin le jour après presque 3 semaines de travaux de rénovation. Evidemment, il a fallu que le tuyau d’évacuation se perce au moment de déplacer le lave-vaisselle… Et tandis que l’eau giclait sur mon tout nouveau-tout beau sol en dalle vinyle imitation parquet que j’adore, je souris. Je me rappelais de mes objectifs terrestres, et de mes principaux challenges.

In fine, j’ai lâché prise, et c’est en riant que j’épongeais le sol après avoir vite fermé l’arrivée d’eau pour sécuriser la zone et m’éviter un énième concours de circonstances. Évitons aussi les failles potentielles et « portes ouvertes »où la vie déciderait d’affirmer son existence…

Je clos donc une journée entière de difficultés, que je pense avoir surmonté avec un certain brio, bien que je sentais déjà la veille que mon escapade trottinette n’était pas nécessaire… Soit, j’ai tenté, et j’ai accepté en chemin. Cela me va aussi. Mon téléphone est quant à lui, chez l’indien, après évidemment le reboot que j’ai tenté et qui a cramé toutes mes données dessus. Oui, parce qu’une boulette ne vient jamais seule, j’vous dis, moi ! Mais je m’en fichais parce que j’avais envie de bidouiller et de geeker, alors quand on arrive à 3h du mat, qu’on est crevée, on abdique plus facilement, surtout avec un tel qui boucle sur son système de démarrage… Comme dirait un de mes anciens boss, that’s life.

Le téléphone ne fait pas notre vie. Ni un défi sportif raté, ni un bus bondé, et encore moins un pétage de tuyau.

Henri va bien, Zoe aussi, et moi aussi. Ma nouvelle montre me comble de joie, et me rend vraiment heureuse. Je me dis que le reste peut bien s’écrouler. Ou presque. Cela m’est égal.

J’avoue qu’à un moment, je me suis demandée si à un moment, la vie s’en prenait à moi pour une raison, et après, je me suis rappelée combien je m’en foutais royal qu’on s’en prenne à moi. Parce que, que ce soit une simple coïncidence d’événements arrivant à une synchronicité au-dit moment, ou quelqu’un qui tente de m’envoyer des sorts ou des attaques astrales, ça changeait quoi au juste, dans le fond ? C’est lui ou elle qui choisirait si je dois rire ou pleurer ? Non, je ne crois pas, non. Je choisis comment réagir à la vie. Et pour ça, il n’y a pas besoin de magie.

En fait, une belle façon de faire face à l’acharnement de la vie ou d’un tiers, est de faire en sorte que les énergies nous passent au-dessus, littéralement parlant. Elles nous impactent, puis on les fait couler.

La vraie puissance est là.

Vous savez, la puissance de l’archange Mickael est là lorsqu’il apparait au milieu de l’Ombre. Sa Lumière émet juste ce qu’il faut pour qu’il puisse être sans trop dépenser d’énergie, et aucune ombre ne ternit sa flamme. Il est là, et l’Ombre le contourne.

Je me rappelle souvent de cela lorsqu’une puissance me déroute un peu. La puissance n’est pas dans l’affirmation de sa supériorité à outrance. C’est dans l’affirmation de soi qui ne laisse place à aucune faille. Là est la puissance.

La puissance est là aussi. Dans la force que nous pouvons déployer pour faire en sorte que les problèmes ne nous atteignent pas vraiment. Ils nous touchent, mais restent sur les couches supérieurs de l’aura.

Chercher un coupable, ou crier au loup oblige une libération nettement plus importante alors que ce qui compte pour nous dans le fond, est la paix.

La paix apparaît quand on décide que le problème n’en est pas un. Tout devient un succession de faits qui nous atteignent à peine, et qu’on laisse partir avant que notre égo s’y attache.

Je devrai à faire ça avec tous les sujets qui me pèsent. Peut-être un jour y arriverais-je. Je me le souhaite. En attendant, je me rappelle que le choix de briller ne tient qu’à moi, uniquement à moi.

Bonne soirée et bon weekend à tous.

11 Comments

  1. Emilie

    Hello Camille,
    Ah l’adversité domestique qui nous oblige de temps en temps à revoir nos fondamentaux. J’ai longtemps pratiqué le « mon dos est une plaque d’huile, tout glisse » sauf que la volonté ne suffit pas toujours. Cela marchait plutôt bien jusqu’au jour où l’on m’a dit « tu es écorchée vive », sans transition.
    Parfois on a les yeux plus grands que le ventre et la vie nous rappelle que l’on ne peut pas tout commander mais on peut aussi réparer.

    1. Spiritual Flower

      Bonjour Emilie,
      En effet, on finit par porter beaucoup de choses sur nos épaules, et il faut savoir quand prendre soin de soi.
      Merci pour le rappel,

      Bon dimanche 🙂

  2. Alexandre

    Bonsoir Camille,
    Je rejoins Émilie dans son analyse. Parfois même avec une immense puissance, on ne peut tout contrôler. Perso, je l’ai compris a la mort de mes chats lucifer et Marie . Je pense qu’Henri ton serpent et Zoé te sont aussi essentiels que Lilith et chipie pour moi. Croire qu’on est sans failles peut être aussi dangereux que de se croire tout puissant. Je dirais que la mort fait comprendre cela , enfin pour moi lol Comme je l’ai dit récemment a Liliane , mes chattes sont ma seule faille. . Après, il est toujours possible de s’affirmer au quotidien mais en étant conscient de ses failles. Cela ne nous donne que plus de mérite. Bises

    1. Spiritual Flower

      Bonsoir Alexandre,
      La puissance ne permet pas de tout contrôler, et c’est souvent là que les gens se trompent, parce qu’ils associent ces deux notions.
      Chose que je ne voyais pas ainsi.
      Je pense simplement que sans faille, pas de point de chute. Pour moi, c’est une évidence comme l’air que je respire. Après, cela ne signifie pas que je n’en ai pas, mais je comprends vos réfléxions et questionnements.

      Tu vois, pour moi, mes animaux ne me sont pas essentiels. Je les accueille chez moi, ils m’accompagnent. Je rêve très souvent de les perdre, alors, on va dire, que j’ai appris à largement relativiser sur ce point. Les animaux sont pour moi des accompagnateurs, mais ils ne sont pas un pilier dans ma vie. Aussi, je ne leur donne pas cette importance.
      Plus jeune, la chienne de mon père était mon pilier quand j’allais lui rendre visite. Parce qu’elle me suivait partout, et qu’elle venait me voir quand je pleurais. Je vivais un enfer avec ma belle-mère et elle était mon refuge. Quand elle est morte, j’ai perdu un bout de mon enfance avec.
      J’ai du réapprendre à vivre sans là-bas, et j’ai compris qu’un animal ne remplacera jamais la foi que l’on doit trouver en soi, et que l’on doit avoir envers soi.
      Tu vois, les gens peuvent atteindre mes animaux, mais jamais ils ne pourront atteindre cette part de moi, et c’est elle qui me fait tenir debout. Pas ma famille, ni mes bêtes, pas mon appart, ou mon travail, ni même mes amis.
      Maintenant, certes-certes, avoir des alliés, je dois bien admettre que ça peut rendre la vie plus douce.
      Mais je me rappelle aussi que cela ne dure qu’un temps.
      C’est comme avec les guides. Tu peux être accompagné un temps. Mais je crois aussi qu’un jour, pouf, on peut tout t’enlever. Et alors, il restera quoi ?
      (question rhétorique)

      Bises

  3. Alexandre

    Bonjour Camille,
    Il reste la foi en soi même et en la source. En fait, quand mon chat lucifer est mort , je traversais un conflit très dur avec ma grand mère et ma famille maternelle. Cela s’est soldé par une rupture définitive avec eux. Même si je me suis rapproché récemment de mon père et mon frère, pour moi, ma famille ce sont mes chattes. En fin de compte, une partie de moi est morte avec Lulu , la partie insouciante et confiante en l’homme. Suis actuellement beaucoup plus dur dans mes rapports humains. Avant ,j’aurais donne ma chemise a une personne en détresse, ce n’est plus le cas maintenant. Cela a désarçonné d’ailleurs pas mal d’anciens amis …Paradoxalement, j’utilise beaucoup moins la magie et profite d’avantage du temps present et de ce que la source m’apporte bises

  4. Amandine

    Bonjour Camille
    Sur mon pti blogue j’ai presque exprimé pareill avec la même conclusion et tout. Je suis contente enfin non j’aimerai que tu sois totalement libérée de tes doutes comme moi mais je me dis qu’on fait tous le même travail consciemment ou non. Peut être est ce les énergies du moment ?
    Je sais jamais si je dramatise trop au point de douter de moi ou au contraire je me laisse trop aller à en agissant comme si j’etais Pas entre deux mondes.
    Je me dis aussi qu’en osant aller vers ce que je veux mn coeur ça paraîtra plus facile.. bref je papote trop.
    Merci pour ton partage c’est vraiment touchant de sincérité quand tu t’exprime … je te souhaite amour pour toi confiance et rire. Bise

    1. Spiritual Flower

      Bonjour Amandine,
      Tu me donnes l’adresse de ton petit blog, que j’aille y jeter un oeil ? Si tu veux bien.
      Je n’ai pas sondé les énergies du moment, mais je suppose que l’on se retrouve là où l’on a besoin 🙂
      On doute tous, c’est le principe même de se remettre en question, et c’est une bonne chose, je trouve.
      Cela permet de nous donner des opportunités d’écouter et d’apprendre de nos sensibilités.
      Et franchement, papoter fait un bien fou, pourquoi arrêter ? Tu es malade !
      Je ne pourrai pas vivre sans hehe

      Merci pour ton partage
      Bonne soirée

  5. Amandine

    Coucou Camille
    Noooon j’ai trop honte je suis une bb blogueuse qui a la base la crée juste pour moi pour accepter mon chemin à l’envers car au début il était trop beau donc t’imagine le choc^.
    J’y met pas toute mon âme encore je trouve car je ne sais écrire mais j’aime parler.
    Si tu le trouves tant mieux .. petit indice ..la vie. Lol
    Bise amuses toi bien et tu as raison le papotage c’est là trop la vie

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