La prise en charge

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Bonjour à tous,

Je n’écris pas beaucoup ces derniers temps, car quand enfin j’arrive à être sur l’ordi le soir à la maison, je le mets dans la mise en page de mon 2ème livre qui doit sortir bientôt. Alors quitte à écrire, je me tourne vers le plus urgent, d’autant plus que comme d’habitude, les deadlines sont serrés en plus de mon travail qui me demande beaucoup d’énergie.

Au milieu de cela, je n’ai pas eu une période facile ces derniers temps. Et quand mon égo ne s’en sort plus, il s’énerve. Et quand il s’énerve et que le trop-plein déborde, ça finit systématiquement par retomber sur mes guides. C’est une cause à effet quasi immédiate. Du coup, je me suis mise à étudier les meilleures stratégies pour obtenir une sentence efficace en méditant des heures durant sur mon canapé pour voir de quelles manières je pouvais envisager un pétage de plomb lucide et efficace. C’est d’ailleurs fou l’esprit tordu qu’on peut déployer dans ses moments-là.

D’ordinaire, au bout d’une journée ou deux, mon énervement se calme et la pression redescend. Seulement voilà. Il arrive que parfois, qu’au lieu qu’elle ne redescende, elle s’enflamme et devienne plus virulente encore. Du coup, j’étends ma stratégie au delà des frontières astrales. Je me dis qu’une bonne petite guerre me ferait du bien et je me demande avec quels clans j’ai des vieux comptes en suspens à régler. Puis quand arrive enfin le moment où je me dis qu’être sur terre m’enferme comme un fauve en cage et là je me dis, « Cam, tu vas trop loin. demande de l’aide ma poule, t’es en train de perdre le contrôle total. »

Et la machine est tellement bien chauffée à vif qu’elle ne peut pas s’arrêter comme ça. Mon égo est nourri et gonflé à bloc. Alors je me retrouve coincée par mes propres énergies sombres.

Dans ces moments-là, en général, devenir lucide ne fait pas bon ménage avec mon état. Mes guides le savent pertinemment parce que justement, je les préviens. Le premier qui me passera sous la main alors que je reprendrai mes esprits risquera une bonne vieille rafle à l’ancienne.

Inutile que de préciser qu’évidemment, le flux se retrouve par conséquent réduit et que les rêves lucides se font plus rare, ce qui ne m’aide pas non plus, car je me sens encore plus mise en boîte sans pouvoir évacuer la pression.

Du coup, il ne me reste plus qu’une chose à faire et ce, après m’être bien énervée toute seule (et qui part toujours d’un petit détail que je transforme en montagne sinon ce n’est pas drôle) : je demande une prise en charge complète avec un guide qui canalisera mon égo pour moi. Voilà.

Oui, parce qu’à un moment, il faut accepter qu’on est incapable de gérer ce que nous avons pourtant nous-mêmes engendré. Et mon petit tas d’énergies sombres que j’ai créé en furie qui s’emballe toute seule, ne va pas se maitriser tout seul vu que justement, j’en ai perdu le contrôle. Alors il faut l’admettre.

Il faut admettre notre ingérence et notre incapacité à faire face.

Cette approche offre donc la possibilité d’être aidé par une entité qui prendra elle-même la charge de l’égo dans son propre canal énergétique. Ce qui offre un apaisement quasi immédiat car les énergies de l’égo ne seront plus supporté principalement par mon propre corps, mais comme s’il existait une voie de détournement qu’il emprunterait temporairement, le temps pour moi de retrouver une certaine stabilité. Pendant ce temps-là, je n’aurai plus besoin de contrôler quoi que ce soit. Et je profiterai d’un poids en moins.

J’ai la chance d’être aidée de temps en temps de cette manière parce que mes guides savent que toute seule, je me fais très vite malmenée par mes énergies sombres. Elles prennent le pas dans ma vie et dictent mes émotions. Et mon égo n’a rien de gentil, doux ou mignon. Lui, non. Il est particulièrement virulent. Il aime la guerre, la soumission, l’autorité. Et il va rechercher de quelles manières il peut s’en nourrir.

Il y a quelques jours de cela, alors que je me préparais à une petite guerre des mondes depuis mon canapé, j’ai fini par abdiquer sur un coup de tête. J’étais fatiguée de penser à ça. Il fallait que tout ça s’arrête.

Ma demande fut alors très simple.

« Y’a quelqu’un qui peut canaliser mon égo et le prendre en charge ? Jézel (mon ange sombre) t’es là ? … Tu peux m’aider ?… ou un autre ? n’importe qui. Je n’arrive pas à me calmer. J’ai besoin de m’apaiser et toute seule je n’y arrive pas. Ca va trop loin. si quelqu’un peut dépenser un peu d’énergie et gérer l’autre, ce serait cool. Elle me malmène et j’ai besoin de respirer un peu. Merci. »

Et c’était tout. Le lendemain matin, mes pensées s’étaient aplanies comme par magie et je ne portais plus de poids lourd au dessus de ma tête. Je ne pensais plus au chaos, ni à plus rien d’ailleurs. J’avais la sensation d’être au calme, comme si je pouvais enfin entendre un peu de silence dans ma tête, je me sentais dans un lieu agréable, presque en vacances, détendue. Je ne voulais plus rien de précis, juste me reposer, m’occuper de moi, faire de bonnes choses à manger et respirer tranquillement.

 

La prise en charge est acceptée lorsque derrière, les guides savent qu’un travail est en cours pour apprendre la gestion de ces énergies. Ce qui est le cas pour moi. J’apprends à maitriser mon fauve, mais parfois, j’en perds le contrôle. J’apprends avec le temps à demander de l’aide pour rechercher le calme, chose que je ne savais pas faire avant. Cela me rend un peu fière de moi aujourd’hui, je dois bien l’admettre.

Depuis quelques jours, j’apprends à nourrir ce calme que l’on m’aide à ressentir et percevoir le moment présent, à ne regarder ni dans mon passé, ni dans mon futur, mais juste à être bien, à l’instant zéro comme j’aime l’appeler. J’essaie de garder l’esprit vide et laisser les choses me traverser sans les retenir. Je vis quelque chose et passe à autre chose. Et bizarrement, je me surprends moi-même à trouver ça presque agréable. Ce n’est ni dur, ni chiant. Ce n’est pas une corvée ni une obligation. Je n’ai rien à faire pour me sentir légère, et je peux juste marcher le coeur léger. Voilà. Comme ça.

Je pensais que cela ne serait pas facile, mais en réalité, c’est curieux comme tout parait simple. Je me dis que finalement, c’est bien aussi de ne pas être énervée ou en guerre tout le temps. C’est sympa d’être cool et de marcher en silence avec mes guides de l’autre côté.

Cette nuit, pour la première fois depuis plusieurs mois, j’étais sereine de l’autre côté. Je n’ai ni gueulé, ni râlé, ni soufflé, ni menacé, ni eu besoin de combattre. Je n’avais aucune raison de me sentir en alerte ou sur la défensive. Le monde était beau, léger et agréable. L’air frais et la verdure reposante.

C’était agréable. Et calme. Même ce monde était propice à la sérénité. Et cela me fit sourire. Enfin un monde agréable, j’en avais pas vu depuis des mois. D’ordinaire, j’étais toujours en alerte, sur le qui-vive. Mais là non. Et cela me fit une drôle d’impression.

Finalement, ce n’était peut-être pas si mal d’être sereine.

 

Et alors que je relis l’article pour le valider, une énergie se manifeste.

–  » Camille, dis-leur que la prise en charge a un coût, surtout si une entité sombre intervient. » 

– C’est quoi ?

– « La personne devra s’engager à faire un long travail sur elle-même pour apprendre à prendre en charge elle-même son propre égo. Nous intervenons que parce qu’il y a un engagement derrière. N’importe qui peut demander de telle prise en charge, mais la personne devra se préparer à un long travail. tu comprends ? »

– Je comprends !

– » Bien, arrêtons là dans ce cas. « 

-Bonne soirée !

Je croyais qu’il partait, mais il enchaina.

-« Tu as aimé le livre ? Tu ne lis pas beaucoup. Et qu’as-tu pensé de ton livre érotique sur les démons ? il t’as plu ? »

– Hey Jézel, c’est drôle, je me retrouve dans certaines choses tu sais, ou certaines descriptions démoniaques, je réalisais que je connaissais bien ces univers-là. Mais il manquait cruellement de fond. L’essence de l’Ombre est mal comprise et reste bien souvent dans les couches superficielles, très en surface de ces mondes là. Alors que pour comprendre l’Ombre, il faut creuser dans les profondeurs.

-« Tu connais bien ces mondes, tu les as longuement explorés il y a longtemps, les mémoires restent vives en toi. Tu pourrais écrire dessus. Tu pourrais choisir d’écrire sur un clan sombre et de parler du lien d’appartenance par exemple, ou de la convalescence des âmes ? Tu aimerais ce thème ? C’est toi qui avait demandé à ce qu’on te propose des thèmes, tu te souviens ? »

-Hm. J’ai le droit d’y réfléchir ?

– » Tu as le droit de choisir. Prends ton temps. Quand tu seras prête, appelle-moi, je t’aiderai à écrire, si c’est ce que tu souhaites. »

– Bien. Merci Jézel. Je vais réflechir à ton offre.

 

7 Comments

  1. Fleur

    Coucou Camille,

    ça fait un moment que je voulais partager avec toi les paroles de cette chanson de Grégoire, pourquoi ? je ne sais point ! Là ça me revient en tête, donc j’envoie ! Je t’embrasse,

    <iframe width= »1280″ height= »720″ src= »https://www.youtube.com/embed/E-oFY-rxhRI » frameborder= »0″ allow= »autoplay; encrypted-media » allowfullscreen></iframe>

    (Rue des étoiles-Grégoire)
    Allo, là je suis dans le bus
    Le 41 pour vénus,
    Celui qui va jusqu’à mercure
    J’ai pas pris la ligne vingt et une
    Y avait trop de monde sur la lune
    Il fallait descendre à l’azur 
    Et toi où es-tu dans l’espace
    Attends je n’entends plus je passe
    Dans un tunnel d’astéroïdes
    Tu disais avant le trou noir
    Que tu n’irais pas voir ce soir
    Ta sœur et son mari droïde
    On pourrait se rejoindre
    J’ai des rêves à te peindre
    Retrouve moi rue des étoiles
    La deuxième après Jupiter
    Je connais un endroit pas mal
    D’où l’on peut voir tout l’univers
    Retrouve moi Rue des étoiles
    Pas loin du Boulevard de l’éther
    A bord de mon vaisseau spatial
    On se rappellera la mer
    Toi et moi
    Toi et moi…
    On se baladera sur Neptune
    C’est deux planètes après Saturne
    Il faudra suivre les comètes.
    On apercevra Uranus
    Aussi pluton le terminus
    Là où la galaxie s’arrête
    Je sais on n’ira pas sur mars
    Car c’est là qu’habite la garce
    Qui t’a volé ton ancien mec
    Mais oublie tes nuits sans sommeil
    De l’infini jusqu’au soleil
    Je t’apprendrai à vivre avec
    Et tellement d’autres choses
    L’envie en overdose
    Mais…
    Retrouve moi Rue des étoiles
    La deuxième après Jupiter
    Je connais un endroit pas mal
    D’où l’on peut voir tout l’univers
    Retrouve moi Rue des étoiles
    Pas loin du Boulevard de l’éther
    A bord de mon vaisseau spatial
    On se rappellera la Terre
    Toi et moi…
    La terre

     

  2. alexandre

    Bonjour Camille,

    C est marrant car je me suis retrouve dans une position similaire a la tienne.Après ma petage de plomb contre le type du marche , ma colère n était pas apaisée et ce, malgré les mesures que j avais prises. Je tournais chez moi comme un fauve en cage. Ai du purifie mon appartement a plusieurs reprises pour m y sentir bien. Sammael m a dit : »avec toi, un problème chasse l autre », du coup, il a créé l opportunité d un problème familial pour que je puisse mater le fauve lol. Heureusement ce problème familial est bénin et plus drôle que l autre. Je pense que c est aussi une bonne stratégie pour mieux gérer son ego. En tout cas, pour moi, ça marche.Je te souhaite une belle réussite pour ton livre bises

  3. Emilie

    Coucou Camille,

    Je ressens quelque chose de similaire quand je laisse la cocotte sur le feu et passe en mode « règlement de comptes ». Je vois exactement ce qu’il faut faire pour lâcher du leste mais je me sens prise à mon propre piège. Je me déteste dans ces moments là …

    Alors j’essaies de stabiliser et canaliser en dessinant ce dont j’ai besoin pour rééquilibrer.

    Comme ce sont mes propres énergies qui sont en cause, on m’a bien fait comprendre que j’avais intérêt à apprendre à me connaître.

    Cela ne te manque pas si tu n’as pas le temps de peindre ?

  4. Spiritual Flower

    Salut à tous

     

    Merci pour vos partages

    @Fleur, je n’aime pas du tout la voix de Grégroire mais les paroles sont attendrissantes 😉

    @Emilie, c’est drôle que tu me poses la question. J’en parlais encore ce soir au boulot. Justement, j’essaie de mettre mon grain de sel dans des projets artistiques ce qui me permet de faire vivre ma créativité et conception artistique d’une autre manière. Du coup, je me sens bien. J’ai réalisé en revenant à la maison combien j’avais besoin de garder ma relation a l’art d’une manière ou d’une autre. Et si je ne peignais plus, peut être qu’une formation en design serait plus judicieux. J’y réfléchis.

    Mais quand je m’enerve, il m’arrive encore parfois de dessiner comme toi. Rarement ceci dit parce que bien vite, le coup de crayon me ramene a la frustration et a la deception de ne pas être capable de mieux.

    Ce qui compte, c’est de trouver la forme d’expression qui nous apporte de la joie et qui fait que l’on se sente bien avec soi.

    Alors la cocotte disparait sans même que l’on s’en rende compte.

    Bises !

  5. Emilie

    Bonsoir Camille,

    En fait je ne dessine pas n’importe quel trait : je dessine de quoi ouvrir une porte qui me délivre;  je fais appel à d’autres énergies, celles que je n’arrivent pas à atteindre mais que je peux toucher des yeux. Là, je sais ce que je devrai peindre et j’ai envie de pousser cette porte (je ne sais pas encore quand mais je devrai le faire sinon je vais me remettre à bouillir).

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