Naviguer dans la hiérarchie angélique

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Je me retrouvai lucide au milieu d’une salle quand je ressentis avec amusement une présence.

– Tiens, je sens une présence. Trémudiel. Je sens Trémudiel. C’est drôle ce nom d’ailleurs… On dirait… (*inspire fortement en sondant les énergies*) Hum… on dirait… je sens quelque chose de vide, d’ombre… Je ne vois pas cette lumière présente dans les anges de lumières.. c’est plus … ombre… ou neutre…. comme un peu ce que j’ai perçu de Gabriel un jour…

Une personne qui se trouvait à mes côtés sursauta à la résonance de ce mot.

– « T-T-T-Trémudiel, tu as dit Trémudiel ?!…. »

– Oui. Je sens la présence de Trémudiel à mes côtés. Je ne sais pas qui c’est, mais il est là.

– « Non mais Trémudiel !? »

– …Oui. Et alors …  ?

– « Trémudiel est créé à partir de l’essence de Camaël. C’est une continuité de ses énergies à une autre fréquence plus accessible, c’est une part de Lui ! Non, mais tu te rends compte ?! Que tu puisses sentir Trémudiel, c’est comme si tu sentais Camaël au final !! Si tu le sens, c’est que la fois prochaine, tu pourras te retrouver en face de lui ! Non mais tu pourras être à son niveau !

– Ouais et ?… Ca change quoi ?
– « Nan mais, Camaël, mais t’rends pas compte… c’est-c’est-c’est… celui qui dirige une puissance à un tel niveau, il est au-dessus de-de-de… , il chapeaute tellement de-de-de- ….  et toi… là… ? »
Je regardais cet être perturbé par une puissance qui à priori était à un certain niveau hiérarchique dans la création des forces. Moi, tout ce que je ressentais, c’était une énergie douce qui m’accompagnait. Alors qu’elle soit grosse ou pas, franchement, ça m’était totalement égale. Je ne vois pas ce que ça changerait de côtoyer des « grosses puissances ». Pour moi, c’est juste une rencontre comme une autre.
Je ne sais pas pourquoi, mais ce qui me nourrit, n’est pas d’obtenir un trophée dans les puissances que je côtoie, mais d’éprouver de la curiosité et du plaisir en les ressentant.
Je ne comprends pas les gens qui en font des caisses. Quoi ? ca change quelque chose d’avoir croisé ton big boss dans ta boîte ? Qu’il se soit arrêté pour te faire un coucou. Tu te sens reconnu et considéré pendant quelques secondes ? Mais et alors ? Est-ce que ça fait de toi un homme meilleur quand tu vas rentrer chez toi le soir ?  Quand tu vas regarder les yeux de tes enfants, la beauté de tes plantes ? Quand tu vas faire à manger ou la manière dont tu vas traiter les autres  au quotidien ?

Ce n’est pas le fait de le rencontrer qui change quoi que ce soit. C’est toi, ton regard sur le monde et la considération que tu donnes à toi-même. Devrais-je me sentir honorée ? Et me mettre à genoux ?… Bah… C’est pas mon délire. Avant d’être big boss et petit employé, on est humain. Avant d’être des grosses puissances et des puissances en développement, on est des énergies. Comme on est. C’est tout. On est des énergies qui se rencontrent. Tout simplement.
Je veux marcher la tête haute dans la rue pas parce que je capte Trémudiel, mais parce que je suis en paix avec moi-même. Mais je ne crois pas que c’est Camaël qui va m’apporter cette paix intérieure. Non, celle-là, je crois qu’il n’y a que moi pour la percevoir. Les autres ne sont là que pour m’aider, pour me réconforter et m’aiguiller. Pour m’accompagner. Le reste, c’est à moi de le trouver.

Bises

3 Comments

  1. bonsoir camille,

    Ah comme tu le sais, la vanite des etres est sans limite …C a qui aura la plus grosse voitue, la plus belle maison ou le job le plus important et le mieux remunere.Comme tu l as fait justument remarque, nous sommes humains avant tout.Ce type de vanite m amuse maintenant….Quand j etais plus jeune, elle me faisait vomir.En fait ma famille maternelle a souvent ce type d attitude, les gens que je croise s etonnent de me trouver different d eux. Pour moi, le bonheur ne peut venir que de soi meme tout comme l independance et la liberte.Bref, meme si je n ai pas les memes valeurs que ma famille, je prefere mille fois faire un bon repas et un calin a mes bebe chattes que de vivre un bonheur vide et factice.A bien des egards, ma vie ressemble a celle de la chanteuse ophelie winter et de ses relations avec sa famille paternelle.Pour finir, je te cite sa phrase concernant sa famulle: »elle avait le gout et l aspect du coca sans etre du coca »J ai trouve cette phrase tres poetique et magnifiquement realiste… bises

  2. Spiritual Flower

    Salut Alexandre,

    Ah la vanité, je n’ai jamais su utiliser ce terme. La phrase d’Ophélie Winter résume tout le concept de la société moderne, je trouve 😉 .

    Bises !

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